On l’appelle le « tabac féminin », le parfum Hyperbole de la maison Courrèges qui vient de faire ses premiers pas sur le marché. Comme toutes les créations qui font la renommée de l’illustre maison, ce produit est un mariage entre la mode, le design et l’art contemporain. Deux parfumeurs se sont adonnés à la création de ce bijou olfactif. Il s’agit d’Antoine Lee et de Jean-Jacques qui ont mis deux mois à formuler le parfum. Ces derniers, avec l’accord de Courrèges se sont déchainés dans l’élaboration de la fragrance. Pour ce faire, ils ont revisité des classiques qu’ils ont magnifiés avec des touches électriques et radiantes. Au plaisir de ces dames qui retrouveront, sans aucun doute, dans ce parfum l’aspect insolant à peine masqué qui sommeille en chacune d’elles.
Hyperbole signe un look flashy. La fragrance renferme des effluves qui embrouillent l’esprit par leur caractère androgyne. Hyperbole repousse les limites du monde de la parfumerie. Sa Grandeur raisonne déjà à son appellation et les allures pops et dynamiques de sa fiole forcent l’admiration. Il est impossible de passer à côté cette création de génie.
HYPERBOLE : COMPOSITION ÉTONNANTE
Inspirée de la parfumerie traditionnelle, cette fragrance est destinée à la gente féminine. Le parfum constitue un mélange électrifié et stylisé sur des tonalités orientales épicées. D’après ses créateurs, Hyperbole a été conçu à base d’un cocktail d’épices fraîches, notamment de poivre blanc, qui lui offre éclat et luminescence. Bien que l’aura qu’elle dégage soit d’une sophistication plutôt avancée, l’eau a en fait été créée sur la base d’une recette courte, composée de 10 ingrédients basiques.
Une simplicité qui apparaît pourtant plus efficace que jamais. En effet les tonalités prononcées de poivre ouvrent le parfum sur des effluves empreints de lourdeur et d’impertinence. Cet aspect masculin vient vite s’attendrir sur une suave odeur de vanille qui apporte un effet exotique et gourmand au mélange. Puis, alors qu’on s’enivre sur ses arômes qui se déclinent en un milliard de particules qui chacune chantonnent ô combien féminine est la fragrance, on se retrouve, soudain, bousculé par une teinte de fève de tonka, touche qui apporte de l’onctuosité à l’ensemble. Enfin, le tout est saupoudré d’une pincée de patchouli qui vient ajouter sa part d’élégance.
UN LOOK FLASH ET POP A L’IMAGE DE COURRÈGES
Comme nous avons pu le constater, son nom n’a pas été choisi au hasard. Ses senteurs narrent l’extravagance dans son aspect le plus primaire. Pourtant sa classe n’a d’égal que son écrin qui lui aussi est un véritable symbole d’esthétique. L’Hyperbole est renfermée dans une fiole qui marie aux attraits clinquants de ses courbes, des teintes plus modérées et élégantes. On retrouve donc la sobriété du blanc et du métallique, tapi sous une flaque brillante orangée. Une couleur, sans doute choisie pour son écho à la royauté, le luxe, voire l’exagération. Mais, le créateur est un expert des associations extrêmes. Aussi Courrèges sait-il subjuguer les foules en faisant de ce que l’on pourrait voir sous un jour vulgaire, un véritable emblème de raffinement. Ces mélanges de genres font l’identité de la fragrance qui parle d’emblée le langage de son maître.